« VI.27. Un bonheur parfait p¨¦n¨¨tre le yogin qui a l'esprit pacifi¨¦, qui, la passion calm¨¦e, sans tache, s'identifie ¨¤ Brahman (Absolu, âme universelle). VI. 28. Le yogin, affranchi de toute souillure, qui toujours se gouverne ainsi, atteint ais¨¦ment le bonheur infini qu'est l'union en Brahman. VI.29. Il d¨¦couvre l'âtman (l'âme, le Soi) dans tous les ¨ºtres et tous les ¨ºtres en l'âtman, l'homme gouvern¨¦ par le yoga qui reconnaît l'identit¨¦ de tout. VI.30. Celui qui me voit en tout et qui voit tout en moi ne se s¨¦pare jamais de moi, et jamais je ne me s¨¦pare de lui. VI.31. Celui qui, r¨¦alisant l'unit¨¦, m'adore dans tous les ¨ºtres, ce yogin, o¨´ qu'il se meuve, demeure en moi. VI.32. Celui, ô Arjuna, qui, ¨¤ l'image de l'unit¨¦ en l'âtman, voit que tout est identique, plaisir ou souffrance, celui-l¨¤ est r¨¦put¨¦ yogin parfait. »
¨D Krishna, Bhagavad-Gîtâ.
Le Yoga Sûtra de Patañjali, qui traduit ce que l'on peut consid¨¦rer comme ¨¦tant le syst¨¨me du « Yoga classique », r¨¦v¨¨le les bases th¨¦oriques essentielles de l'asc¨¨se hindoue, incarn¨¦e par la plus haute forme de Yoga qu'est le Râja-Yoga, le Yoga Royal.
Le but du Yoga formul¨¦ par Patañjali, qui syst¨¦matise la philosophie Yoga en en r¨¦alisant une synth¨¨se aboutie tout en pr¨¦servant sa profondeur, est d'atteindre le Samâdhi, ¨D l'Illumination n¨¦e de l'Union mat¨¦rialisant l'au-del¨¤ de la condition humaine ; la condition humaine est dramatique :temporelle, historique, ¨¦ph¨¦m¨¨re, ¨¦tat li¨¦ au Devenir o¨´ l'on se demande qu'elle est la part de notre libert¨¦ (notre capacit¨¦ ¨¤ choisir) dans cette existence qui nous oblige ¨¤ constater qu'elle n'est au fond rien d'autre que le r¨¦sultat de conditionnements multiples, non choisis et arbitraires, aussi absurdes qu'injustes, ¨D parfaitement tragiques ¨D, du moins en apparence pour la pens¨¦e indienne : car si elle insiste sur le d¨¦terminisme, sur le poids du Destin li¨¦ ¨¤ la maturation Karmique(redistribution des « actes, rituels »), la pens¨¦e de l'Inde ne veut pas se r¨¦soudre ¨¤ croire que l'on ne peut pas s'en lib¨¦rer, le but supr¨ºme de toutes les philosophies hindoues ¨¦tant qu'il faut Se D¨¦livrer, c'est-¨¤-dire ne plus ¨ºtre conditionn¨¦, soumis ¨¤ cette « fatalit¨¦ » ph¨¦nom¨¦nale, ¨¦vidente mais relative, du cycle des r¨¦incarnations et de la maturation de nos actes, ¨D le Samsâra : incarnation du monde empirique. Car le Samâdhi, l'Illumination, la perte de notre individualit¨¦ illusoire dans le Pr¨¦sent ¨¦ternel, est bien le seuil ultime qui permet d'acc¨¦der au But de toute cr¨¦ature : « devenir » Dieu, l'Être sans d¨¦but ni fin, l'Éternel, c'est-¨¤-dire non sujet aux conditionnements, au Devenir, ¨¤ la souffrance ; pour ¨ºtre comme Lui, ou avec Lui.
Reconnaissons-le : le yogin R¨¦alis¨¦ n'a plus rien d' « humain » ; il s'agit bel et bien d'un jîvan-Mukta, d'un « D¨¦livr¨¦ vivant », bref, ¨D d'un dieu sur Terre : celui qui a gagn¨¦ la Libert¨¦ absolue ¨D but de toute philosophie hindoue, faut-il encore le rappeler ¨D, n'a plus rien de commun avec un ¨ºtre humain, n'a plus rien ¨¤ d¨¦sirer du commun des mortels, puisque Tout lui appartient, « ses » actes n'ont plus de cons¨¦quences car ils n'ont plus de limites, n'¨¦tant plus, en r¨¦alit¨¦, des actes ¨D (ou des rituels) li¨¦s ¨¤ l' ahamkâra (le moi qui dit « je » pour s'opposer ¨¤ tout Autre) ¨D, mais des Sacrifices constants et salvateurs, des « actes » d¨¦sint¨¦ress¨¦s (sans fruits recherch¨¦s), par la grâce d'un renoncement d'ordre divin : le jîvan-Mukta est non seulement lib¨¦r¨¦ du mal et de la douleur, mais aussi de l'id¨¦e de mal et de douleur, son esprit et son intellect ¨¦tant, autant que son corps, un champ compl¨¨tement maîtris¨¦ ; et n'est-il pas vrai que celui qui serait Maître, non seulement de lui-m¨ºme, mais aussi (et surtout) de son Inconscient, est au final Maître de l'univers entier ? ¨D puisque l'univers (et ses sens, son esprit), dont il est l'infime fragment, n'aurait, pour ainsi dire, plus aucune prise sur lui ; s'¨¦tant vaincu lui-m¨ºme, le D¨¦livr¨¦ vivant est tel le Roi de l'Univers, et ce, grâce au Yoga, justement, nomm¨¦ Yoga Royal, Râja Yoga ; mais ¨¤ partir de cette Correspondance entre le microcosme humain et le macrocosme universel, nous pouvons aussi nous poser ces questions :Purusha ne signifie-t-il pas « Mâle », « âme », ou plutôt « Homme », « Homme cosmique » ? Les ¨ºtres ne sont-ils pas des cosmos ¨¤ eux seuls ? Et l'Univers, n'est-il pas autre chose que le corps de Dieu ?
Ces questions, que le Yoga Sûtra n'estime pas essentiel de soumettre au d¨¦veloppement, car ce n'est pas l¨¤ sa fonction, servent n¨¦anmoins d'¨¦crin spirituel ¨¤ son rayonnement : croire qu'il n'y a que le monde temporel, historique, empirique qui m¨¦rite le seul int¨¦r¨ºt (parce que soi-disant seul « possible »), c'est faire peu de cas de l'utilit¨¦ de l'Homme, alors que sa pens¨¦e va toujours au-del¨¤, si sa pens¨¦e est plus que « simplement » humaine, en admirant la divinit¨¦, o¨´ qu'elle soit, d'o¨´ qu'elle vienne, s'¨¦tonnant de tout ce qui existe, se demandant pourquoi cela existe, et pourquoi il se pose le « pourquoi ? », ¨D et pour quelle r¨¦ponse ?... Cet abîme que cr¨¦e la r¨¦flexion, aussi ¨¦rudite soit-elle, ne permet pas, cependant, de Devenir Autrement Soi-m¨ºme pour le Yoga Sûtra, car son sujet principal est d'ouvrir les yeux sur les moyens de l'acquisition de la Libert¨¦, non exp¨¦rimentable, mode d'¨ºtre inconnu aux mortels, ineffable parce qu'absolu : le Yoga n'est compr¨¦hensible que par le Yoga.
Si l'Inde a peu de goût pour l'univers tel quel (mais est-ce si incompr¨¦hensible : la moindre douleur d'un ¨ºtre peut-elle ¨ºtre « tol¨¦rable » ?), et si ses sages m¨¦prisent ouvertement cette existenceprofane, se d¨¦voilant trompeuse, transitoire, v¨¦cue comme un trop-plein de souffrance, cettesensibilit¨¦ ne conduit ni au nihilisme, ni ¨¤ la perte de confiance en l'Être ; il y a une s¨¦rieuse d¨¦rision pour le monde empirique de la part de la pens¨¦e hindoue, certes, mais parce que pour elle, il y aautrement un monde qui n'est que Pr¨¦sence, relativisant le Devenir, les ph¨¦nom¨¨nes, l'Histoire, la douleur, sans pour autant les vider de leur substance temporelle, mais pour mieux s'y incarner, grâce ¨¤ la puissance de sa R¨¦alit¨¦ investissant tous les champs de la conscience, ici et « Maintenant », selon les pulsations vivantes, artistiques et scintillantes, de la Sacralit¨¦. Et cette sacralit¨¦ n'est que le Chemin vers la D¨¦livrance, Chemin naviguant entre les temples et les d¨¦vots ¨D familles, enfants, animaux ou po¨¨tes ¨D, entre les offrandes et le quotidien du peuple, entre les hommes du profane et les brâhmanes, les asc¨¨tes, les yogin, les qu¨ºteurs de Libert¨¦ absolue, et de v¨¦rit¨¦, aussi Humble et indicible soit-elle.
La Libert¨¦, dans l'hindouisme, est synonyme de Bonheur, de l'¨¦tat Divin par excellence. Cette Libert¨¦ n'est pas humaine, car la condition humaine, ¨D issue de l'Histoire (commune, familiale, et individuelle), pareille en ce sens ¨¤ la condition des animaux non-humains ¨D, n'a rien ¨¤ voir avec un ¨¦tat libre, tandis que le Divin l'est, ¨¦tant mythique (« non » historique, exemplaire), ¨¦tant a-temporel,inconditionn¨¦, autonome. Et c'est pour cette raison que la Libert¨¦ est tant d¨¦sir¨¦e par les philosophies de l'Inde, ¨D le Yoga Sûtra participe grandement ¨¤ cette volont¨¦ de d¨¦voiler au futur yogin ce qu'il doit Devenir, pour Être, c'est-¨¤-dire pour ¨ºtre Libre ¨D, tandis que la V¨¦rit¨¦, dont on sait qu'elle est impossible ¨¤ atteindre dans sa totalit¨¦, (la civilisation hindoue ¨¦vite ainsi toute forme de dogmatisme, aussi subtilement dissimul¨¦ soit-il), la V¨¦rit¨¦ demeure la recherche ultime qui ne connaît pas de fin, interchangeable avec l'« Absolu », l'« âme universelle », le Brahman, le « Tout-et-au-del¨¤ ».
Et parce que la V¨¦rit¨¦ est un nœud-qui-d¨¦lie-et-relie, le seul nœud qui d¨¦tache du pire des maux qu¡¯est l¡¯ignorance, le nœud myst¨¦rieux qui lib¨¨re des liens illusoires, la V¨¦rit¨¦ « Devenue » peut ¨ºtrevue comme ¨¦tant l¡¯accomplissement du Yoga ; soyons honn¨ºtes : bien que le terme de Yoga se suffise lui-m¨ºme en ce qui concerne sa d¨¦finition (un mot ¨D qu'on voudrait Profane ¨D n¡¯est qu¡¯un mot, non la « substance » qu¡¯il incarne !), outre qu'¨¦tymologiquement il d¨¦rive de la racine yuj(« mettre sous le joug, action d'atteler, d'unir »), permettant de d¨¦signer g¨¦n¨¦ralement toutetechnique d'asc¨¨se, toute m¨¦thode de m¨¦ditation, le Yoga peut tr¨¨s bien ¨ºtre traduit par « m¨¦lange », « Union », ou « Communion », voire, finalement, ¨C « Religion », Communion ou Religion totale, « totale » puisque l¡¯intimit¨¦ sacr¨¦e de notre ¨ºtre se d¨¦voile dans son ombre aveuglante, afin de disparaître au sein de la Conscience rayonnant son infini. Mais c¡¯est un privil¨¨ge rare ¨¤ atteindre, dûment conquis, et, en d¨¦finitive, toujours accueilli et accord¨¦ par la grâce de Dieu (le Yoga Sûtra est th¨¦iste).
Contemplation et D¨¦nouement, tous les deux reli¨¦s, toujours incarnant un Au-del¨¤ fait Pr¨¦sence, tel est le Yoga de Patañjali, pour ne pas dire l'ensemble des autres formes de Yogaauthentiques¡ ¨D Mais quels sont-ils, au fait ? Car, actuellement, dans un monde o¨´ sont m¨¦diatis¨¦s des « exploiteurs qui (¡) vendent un hindouisme de pacotille avec ses « gourous » rapaces et ignares, ses « ashrams » invent¨¦s en vue de canaliser le tourisme spirituel, ses professeurs de gymnastique « yoga » qui ont remplac¨¦ ceux de gymnastique su¨¦doise » (Alain Dani¨¦lou, Approche de l¡¯hindouisme), nous sommes bien forc¨¦s de r¨¦affirmer que le mot « Yoga »doit conserver sa Sacralit¨¦, tout en sachant que l¡¯Id¨¦e de Yoga, qu'on aimerait toujours ¨ºtre contenue dans son terme m¨ºme, n¡¯est pas le Yoga. N¡¯est-ce-pas l¨¤ un de ses enseignements, par ailleurs ? Mais faut-il encore y ¨ºtre initi¨¦ pour le comprendre r¨¦ellement. De m¨ºme : l¡¯id¨¦e de Dieu n¡¯est pas Dieu, et supprimer telle ou telle id¨¦e qui pr¨¦tend repr¨¦senter l¡¯Absolu, jamais ne supprimera l¡¯Absolu en tant que tel.
Quoi qu¡¯il en soit, toute mesure gard¨¦e, il faut donc ¨ºtre vigilant ¨¤ ne pas tomber (souvent en toute bonne foi) dans le pi¨¨ge des hybridations contre-nature, ou, plus pr¨¦cis¨¦ment, contre-culture. Mieux vaut ignorer une civilisation (car l¡¯hindouisme est une civilisation, non une religion) par fain¨¦antise, que la « folkloriser » par x moyens ¨C g¨¦n¨¦ralement non gratuits ¨C, afin de d¨¦truire sa sacralit¨¦ sous pr¨¦texte de la vulgariser : on ne vulgarise pas le Sacr¨¦ (est-ce encore « le Sacr¨¦ » ?), c¡¯est le Vulgaire qui s¡¯incline de lui-m¨ºme face au Sacr¨¦ (et ainsi, « le Vulgaire », ¨C c'est-¨¤-dire vous et moi ¨C, trouve sa raison d¡¯¨ºtre).
Ceci dit, rappelons aussi que le Yoga est un des six Darshana (« Vision, syst¨¨me de philosophie ») de la civilisation brahmanique, et Patañjali, comme il l'affirme lui-m¨ºme d¨¨s le premier sûtra de son œuvre, n'« invente » rien, il transmet un enseignement, il rassemble et classe les techniques essentielles du Yoga, connus en Inde depuis des temps imm¨¦moriaux, mais en les basant et en les incorporant ¨D d'un point de vue th¨¦orique ¨D dans une philosophie. Nous pouvons reconnaître dans le Yoga Sûtra de Patañjali l'ouvrage sacr¨¦ de l'Inde o¨´ la signification du mot Yoga est le plus pr¨¦cis, li¨¦e ¨¤ une coh¨¦rence philosophique tant dans son contenu th¨¦orique que pratique.
Nous voyons d¨¦j¨¤ ce que cela implique : la philosophie Yoga est aussi une Traditioninitiatique, o¨´, comme tout Darshana, elle est transmise, dans son infinie vari¨¦t¨¦, et depuis des mill¨¦naires, de « bouche ¨¤ oreille » ; et ce, par l'enseignement, ¨¦videmment, ¨D d'un « maître » (guru), en ¨¦tant bien conscient qu'un vrai gourou choisit ses disciples ¨D le gourou n'est jamais choisi ¨D, et qu'il enseigne sa science aux individus qu'il consid¨¨re comme ¨¦tant capables d'assumer, de respecter et de comprendre un savoir sacr¨¦, la formation de l'¨¦l¨¨ve consistant « aussi ¨¤ l'impliquer moralement dans ce qu'il lui enseigne », relation maître-¨¦l¨¨ve qui ne doit jamais ¨ºtre issue de la moindre s¨¦lection financi¨¨re, puisqu'« en fait, m¨ºme sur le plan du savoir ext¨¦rieur, un brâhmane est oblig¨¦ d'enseigner, mais il ne peut vendre son savoir ; (...) il n'est pas question de payer les grands lettr¨¦s » (Alain Dani¨¦lou, Approche de l'hindouisme) : « ... car on a le Gourou que l¡¯on m¨¦rite » pr¨¦ciserait avec une souriante et sagace verve le Mahâtmâ Gândhî (Autobiographie, ou mes exp¨¦riences de v¨¦rit¨¦).
Mais, pour en revenir au Yoga ¨¤ strictement parler, remarquons la richesse multiple de ses branches, dont le nombre d¨¦montre bien que le Yoga est une des philosophies brahmaniques les plus c¨¦l¨¦br¨¦es en Inde : par exemple, se rajoutant au Râja-Yoga, et au Hatha-Yoga (« Yoga de l'effort », premier stade du Râja-Yoga), il y a le Tantra-Yoga, voie des rites magiques, la discipline personnelle suivant les ordres du tantra ; le Karma-Yoga, voie des œuvres, pratiques des rites et des devoirs ; le Jnâna-Yoga, voie de la connaissance, pratique de la r¨¦flexion et de la m¨¦ditation, ¨D chemin vers le Salut que seuls peuvent parcourir ceux qui ont longuement pratiqu¨¦ l'asc¨¦tisme ; leBhakti-Yoga, voie de la pratique d¨¦votionnelle, et ¨¤ qui l'on doit la construction de tous les temples de la civilisation hindoue, pour ne pas dire de toutes ses productions artistiques (voire, « artisanales ») ; le Natya-Yoga, le « Yoga de la Dance », qui est une combinaison du Bhakti-Yogaet du Karma-Yoga avec bon nombre d'¨¦l¨¦ments du Hatha-Yoga et du Râja-Yoga ; le Japa-Yoga(« Yoga des r¨¦citations » des mantra), etc., tous ces Yoga ayant pour fonction d'¨ºtre autant de moyens pour atteindre le Salut, variant selon la philosophie propre ¨¤ chaque ¨¦cole (ou « communaut¨¦ de sagesse, secte » : sampradâya), ou ¨¤ chaque courant (vaïshnav, shaïvam,shakta), mais qui sont, en r¨¦alit¨¦, tout ¨¤ fait compl¨¦mentaires, interd¨¦pendants, et le plus souvent, dans le contexte de l'hindouisme v¨¦cu, ¨D interp¨¦n¨¦tr¨¦s.
Ce qui me donne l'occasion de conclure : puisque le Salut dans l'hindouisme se trouve tel dans un ciel de nuit ¨¦toil¨¦e, o¨´, parmi ces astres lointains, les scintillements ne sont rien de plus que diff¨¦rents Yoga, ¨D afin d'en comprendre la Lumi¨¨re, le Yoga Sûtra de Patañjali, en tant qu'œuvre Antique de sagesse, ardemment d¨¦sir¨¦e pour « le bien des ¨ºtres », ¨D et par sa fid¨¦lit¨¦ ¨¤ incarner cette tradition sacr¨¦e ¨D, invite tous ceux, respectant un temps soit peu la Libert¨¦, ¨¤ d¨¦couvrir ses divins versets.
3 août 2009.
Dino Castelbou.